Société structurée autour de l’accumulation de capital (tous les biens qui vont permettre la production de richesses) par la course aux profits privés. 5 ingrédients du capitalisme :
Ce sont les ingrédients de bases.
Suite à l’écoute de la vidéo :
Qui sont les riches et que veulent-ils ? (Monique Pinçon-Charlot)
Je ne peux m’empêcher de me questionner et d’être incrédule face au capitalisme, et au fait que celui-ci perdure dans nos sociétés. Tout est mis en place par les riches et bourgeois pour faire perdurer ce système, pour vivre sur le dos des classes qui n’appartiennent pas à la leur, sans aucun complexe. Et ces classes, qui se font exploiter, et sans qui rien de tout cela ne serait possible, défendent bec et ongle ce système.
Je ne suis pas en train de dire que ces classes sont bêtes ou ignorantes, mais je ne peux m’empêcher de me dire qu’une étincelle devrait suffire à embraser une révolution qui permettrait de mettre en place d’autres systèmes.
De ce que je comprends, nous sommes toutes élevées dans cette philosophie capitaliste, nous essayons toutes de nous “élever” (par le mythe de la méritocratie, qui est en fait surtout une héritocratie (cf. Paul Pasquali, que je n’ai pas encore lu)) vers un “idéal” (défini par cette même bourgeoisie) que nous n’atteindrons jamais, puisqu’elle fait tout pour qu’il reste inaccessible au commun des mortels. Et en souhaitant nous élever, nous adoptons les codes, les règles, les intériorisons, les faisons nôtres. Même si elles impliquent de la souffrance, et des valeurs que nous ne partageons pas.
Quelque part, je me dis que créer un tel système dans lequel les opprimés, qui ont un pouvoir bien plus grand que les dominants, ne se révoltent pas.